Notes
Dans Abel Hermant, Le Bon Roy Henry,Tours, A. Mame et fils, 1894.
Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi entre réalité et mythe, [Bizanos], Héraclès, 1996, [texte remanié de sa thèse de doctorat en histoire de l’art (Pau, 1992) sur L'iconographie d'Henri IV dans les ouvrages imprimés de 1589 à 1914 : évolution de l’image du premier Bourbon roi de France et de Navarre]. Entre 1589 et 1914, D. Thomas recense au total 1100 gravures dans 461 publications imprimées.
Lucie Abadia, « Le thème henricéen dans les peintures de salon de 1750 à 1880 », dans La Légende d’Henri IV, Société Henri IV/J&D Éditions, 1995, p. 323-351.
Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi, op. cit.,p. 284. Les ouvrages retenus sont ceux qui contiennent au moins une image d’Henri IV ; ils sont pour la plupart parus en France. Le calcul du nombre des livres et illustrations (p. 71) comprend la reprise de la même gravure dans des œuvres différentes, mais ne tient pas compte des rééditions successives du même ouvrage.
D’après les recensions de Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi, op. cit., p. 288.
Dans Abel Hermant (illustré par Job), Le Bon Roy Henry,Tours, A. Mame et fils, en 1894.
Voir le graphique de Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi, op. cit., p. 413, pour les illustrations imprimées. Pour les Salons, le graphique de L. Abadia montre un record absolu en 1814, un grand succès encore du thème henricien dans les années 1820, puis un désintérêt patent pendant tout le reste du siècle (Lucie Abadia, « Le thème henricéen dans les peintures de salon de 1750 à 1880 », art. cité, p. 327). Je me permets de renvoyer aussi à mon article : « L’invention d’un signe politique : le panache blanc d’Henri IV », dans Denise Turrel, Martin Aurell, Christine Manigand et al., Signes et couleurs des identités politiques du Moyen Age à nos jours, Rennes, PUR, 2008, p. 437-458.
Michel Cassan, La grande peur de 1610 : les Français et l’assassinat d’Henri IV, Seyssel, Champ Vallon, 2010, p. 216 (et plus généralement p. 205-216 pour une analyse de l’iconographie de l’événement du XVIIe au XIXe siècle).
Dans B. Allent [Eugène-Amédée Balland], Histoire de France en estampes, Paris, P. Blanchard, s. d. [1821 d’après la notice de la BNF, 1820 d’après celle de D. Thomas (p. 463, nº 248)], p. 186.
A. Hermant, Job, Le Bon Roy Henry, op. cit., p. 43.
« Assassinat d’Henri IV », dans B. Allent [Eugène-Amédée Balland], Histoire de France en estampes, p. 186, déjà citée, planche de J. L. Lecerf.
Son modèle est l’estampe de Gaspard Bouttats (2e moitié du XVIIe siècle), visible sur le site de la base de données ARCHIM du ministère de la Culture, cote AE/II/3406 (www.culture.gouv.fr/public/mistral/caran_fr, consulté le 6-6-2011) ; voir l’analyse de Michel Cassan, La grande peur de 1610, op. cit., p. 206-207.
Pierre Nolasque Bergeret (1782-1863), Henri IV sur son lit de mort, musée national du Château de Pau, visible sur la base Joconde du ministère de la Culture (www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr, consulté le 6-6-2011). Grand tableau de 1,8 m de hauteur sur 2,6 m en largeur, exposé au Salon des artistes français à Paris en 1810 (n° 41), 1822 (n° 75) et 1824 (n° 111).
Alexandre Menjaud (1773-1832), Les derniers moments du duc de Berry dans le foyer de la salle de l’Opéra à Paris, musée du château de Versailles, 1,3 m sur 1,7 m, visible sur le site de l’agence photographique de la Réunion des musées nationaux (www.photo.rmn.fr, consulté le 6-6-2011).
Sur le parallélisme entre les deux attentats, cf. Gilles Malandain, « Louvel, ˝nouveau Ravaillac˝ ? Les modèles du régicide sous la Restauration », dans le colloque Régicides en Europe XVIe-XIXe siècle, Pau, 2010, à paraitre.
Alexandre Hesse (1806-1879), Le corps d'Henri IV exposé au Louvre,musée national du Château de Pau, visible sur la base Joconde du ministère de la Culture, H 1,7 m, L 1,3 m, exposé au Salon des artistes français à Paris en 1837. Le second tableau sur le même thème est de Joseph Nicolas Robert-Fleury (1797-1890), Henri IV mort transporté au Louvre, exposé au Salon de 1836. Une esquisse de la peinture est visible sur le site de la base Joconde. On la trouve aussi transposée en gravure dans l’ouvrage de A.-M. Lescure, Henri IV (1553-1610), Paris, Ducrocq, 1874, pleine page hors-texte p. 614.
Charles-Gustave Housez (1822-1880), H 1,2 m, L 0,95 m, musée national du Château de Pau.
La scène de l’arrestation a déjà été illustrée par un dessin de William Hamilton, vers 1793-1795, mais de façon beaucoup plus confuse, le meurtrier étant difficile à identifier dans le tumulte du premier plan (dessin sur papier, lavis de sépia, H 41 cm, L 53 cm, musée du Château de Pau, visible sur la base Joconde).
Just-Jean-Etienne ROY, Histoire d’Henri IV, Tours, 1859, frontispice de Karl Girardet et François-Théodore Ruhierre (H 11 cm, L 8 cm), reproduit dans Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi, op. cit., p. 260.
Dans Procès du très meschant et détestable parricide Fr. Ravaillac,... publié pour la première fois... par P... D... [Pierre Deschamps] , Paris, A. Aubry, 1858 ; reproduit dans Danièle Thomas, Henri IV : images d'un roi, op. cit., p. 292. L’original est un placard hollandais de 1610 avec une gravure de Christoffel van Sichem au centre, un récit de la mort du roi à gauche et la publication bilingue (français/néerlandais) de l’arrêt de mort ; reproduit dans Hélène Duccini, Faire voir, faire croire : l’opinion publique sous Louis XIII, Seyssel, Champ Vallon, 2003, p. 85-86. L’ensemble des gravures de 1610 est analysé au même chapitre, p. 75-88.
Grande vignette (H 17 cm, L 14 cm) signée H. Castelli (1825-1889) et Poliet, dans [Victor Duruy], Histoire populaire de la France, publication de Ch. Lahure, Paris, L. Hachette, 1862, t. 2, p. 397.
Henri Martin, Histoire de France populaire [...], Paris, Furne Jouvet, [1870], t. 2, vignette demi-page de Emile Bayard et Soligny, p. 321 ; Histoire de France par Grand-Papa, Versailles, L. Bernard, 1887, hors-texte de F. Prodhomme, p. 41 ; Henriette de Witt, La France à travers les siècles, Paris, Hachette, 1889, hors-texte de Frédéric-Théodore Lix, p. 95.
Abel Hermant, Le Bon Roy Henry, op. cit. L’illustrateur est Jacques Onfroy de Breville, dit Job (1858-1931).
La 5e planche, double, représente le cortège lors des funérailles.
Placard de Michel de Mathonière, Figure représentant le supplice et exécution de l’arrest de mort donné contre le très-meschant, très-abominable, et très-détestable parricide Ravaillac le vingtseptiesme may, mil six cens dix, 1610, gravure sur bois (H 24 cm, L 35 cm), repris aussi par Jean Leclerc.
On remarque que le corps déchiqueté de Pauwels (auteur de l’attentat à la Madeleine dans lequel il est tué en mars 1894) est représenté par la presse, par exemple dans L’Illustration. On pourrait faire aussi un rapprochement avec les scènes de martyres de l’iconographie catholique de la Contre-Réforme – un écho également inversé, puisque dans le cas de Ravaillac le supplicié n’est pas sanctifié mais incarne au contraire le Mal.
De même, seules sont retenues les images d’un format suffisant, les vignettes n’étant le plus souvent pas assez lisibles ou peu signifiantes.
Michel Cassan, La grande peur de 1610, op. cit., p. 212-213.
La rue de la Ferronnerie, déjà élargie sous Louis XIV, l’est à nouveau sous le Second Empire.
Encore visibles sur l’image de Girardet et Ruhierre (1859), elles sont absentes du tableau de Housez (1859) comme des gravures de Castelli (1862), Bayard et Soligny (1870), Prodhomme (1887) et Lix (1889).
On est en effet en plein « ralliement » de la droite à la République, une République elle-même dominée par le camp conservateur (dont la répression contre les anarchistes est sans faiblesse). D’autre part, le livre s’inscrit clairement dans un courant conservateur.
Dans les deux autres représentations couleur du corpus, sa rousseur est moins nette (Housez en 1859) ou absente (Job en 1894 le représente brun).
Roland Mousnier, L’assassinat d’Henri IV, Paris, Gallimard, 1964, p. 4.
Les estampes du XVIIe siècle montrent toutes la fameuse charrette de foin, de même que la gravure de Lecerf en 1820.
Michel Cassan, La grande peur de 1610, op. cit.
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