Rouges de Languedoc : l’exploitation des carrières de Caunes et de Félines en Minervois
Résumé
Sollicité par le seigneur et abbé de Caunes, le sculpteur génois Sormano rouvre des carrières de marbre, dans les années 1610. Six maîtres italiens s’installent à Caunes et font envoyer les marbres du Languedoc à Carrare, de même qu’ils font transporter du marbre blanc depuis l’Italie.
Vers 1658, un architecte français, Jean Baux, se charge de fournir des pièces sculptées aux églises du sud-ouest, seul ou en association avec les marbriers italiens. L’importance des commandes pour les bâtiments royaux favorise le sculpteur caunois et provoque l’arrivée de nombreux travailleurs du marbre, du sculpteur à l’ouvrier. Les documents d’archives permettent de mettre en valeur la situation privilégiée des carrières de Caunes et de Félines, de préciser les moyens de transport et les techniques, d’analyser le rôle des intermédiaires dans le commerce vers l’Italie et les Bâtiments du roi.
Texte intégral
Enregistrement audio de la communication au colloque « Marbres de rois, XVIIe et XVIIIe siècles », jeudi 22 mai 2003, Galerie basse du château de Versailles.
Pour citer cet article
Référence électronique
Jean-Louis H. Bonnet, « Rouges de Languedoc : l’exploitation des carrières de Caunes et de Félines en Minervois », Bulletin du Centre de recherche du château de Versailles [En ligne], | 2012, mis en ligne le 24 septembre 2012, consulté le 27 février 2014. URL : http://crcv.revues.org/11976 ; DOI : 10.4000/crcv.11976
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