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Haut de pageTexte intégral
1On doit les traductions de ces poèmes (y compris des siens) au poète Francescu-Micheli Durazzo qui œuvre avec obstination pour la poésie corse (A filetta, onze poètes corses contemporains, aux éditions Phi ; et le numéro spécial « Poètes corses » de la revue basque Zurgai, Bilbao, avec une très éclairante préface du même). Je me suis permis une ou deux très minimes interventions dues à ma sensibilité personnelle ; elles traduisent, sous une forme moins parfaite que la sienne, mon souci de coller au texte avec une maniaquerie typiquement insulaire, qu'il me pardonnera à coup sûr.
J.L.
Ghjacumu Thiers
(Bastia, 1945)
Invilippu |
| Enveloppe |
Porghju à I'imprubabile distinazione A sgrigita di a carta tagliva | Je tends à l'improbable destination L'éraflure du papier tranchant | |
L'arretta bianca |
| La halte blanche |
A stonda | L'instant |
Ghjacurnu Fusina
(L'Ortale d'Alisgiani, 1940)
A ogni cantu |
| En chaque recoin |
A ogni cantu di u moi tempu | En chaque recoin de mon temps | |
Zittii ! | Ferme-la ! | |
Stà bassu | Tais-toi |
Francescu-Micheli Durazzo
(Paris, 1956)
Ditti di u scavapuzza Pà Guillevic |
| Dits du puisatier à Guillevic |
O frà chi cerchi acqua Tandu scavu eiu Cio chi rispira sutt'à tarra Micca u spampiddulimu di l'invernu | O mon frère chercheur d'eau Alors je creuse Ce qui sous terre respire Point la brillance de l'hiver |
Pour citer cet article
Référence papier
« Trois poètes corses », Babel, 18 | 2008, 117-120.
Référence électronique
« Trois poètes corses », Babel [En ligne], 18 | 2008, mis en ligne le 18 juillet 2013, consulté le 28 février 2014. URL : http://babel.revues.org/287
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